Re: Point sur la situation

Sofia tiqua alors que Luc Nevers la reprit sur son grade. Elle répliqua alors froidement :

- Pendant ces entretiens, ce sera Monsieur Nevers. Je cherche à vous comprendre vous, pas votre fonction ou votre grade.
Concernant vos remarques sur le SDT, il ne s'agit pas d'en référer à chaque décision prise à mes supérieures. Je ne suis pas une secrétaire du SDT. J'en suis une représentante, ce qui signifie que je suis habilitée à prendre les décisions que vous évoquez en leur nom.

Elle regarda ensuite le dossier que Nevers lui faisait passer, son dossier personnel.

J'ai bien lu votre dossier, Monsieur Nevers, à mon arrivée sur cette base. Je ne souhaite pas que vous m'expliquiez comment vous êtes arrivés sur cette base. Je veux connaître vos motivations. Vous n'avez de toute évidence pas choisi d'être ici.

Pour ce qui est de la deuxième partie de l'entretien, j'ai plusieurs questions.
Comment qualifieriez-vous l'ambiance de travail sur la cité ?
Trouvez-vous gênant le fait de travailler avec des femmes, et trouveriez-vous cela inconfortable de recevoir des ordres d'une femme ?

Elle attendit les réponses en se massant les tempes. Son mal de tête ne passait pas.

La température chuta rapidement quand la jeune femme prit la parole.
* Au moins, elle a du caractère.*

Ce que je voulais mettre au clair, est que : on peut, et vous principalement, prendre toutes les décisions qui nous paraîtrons les plus morales ou justes ou censés suivant les situations, que le SDT trouvera toujours à redire, voir à chercher un bouc-émissaire. Ai je tort là dessus, Madame ?
Certes je n'ai pas choisi d'être ici, mais la hiérarchie de mon pays, après certainement plusieurs discutions avec les autorités compétentes, on sélectionné un gars doué dans un domaine : ma pomme. Je suis à la fois fier et inquiet de ne pas être à la hauteur. Mais je suppose que ces le cas pour tout le monde.

Luc se demandait s'il n'avait pas été trop loin en parlant avec franchise.
Pour l'instant, l'ambiance au travail est normale, la vie sur la Cité agréable. Autant en profiter tant que l'on peut. Et non, je n'ai aucun soucis à être commandé par une femme.

Quelque chose ne va pas, madame ? demanda t'il en observant son interlocutrice.

La jeune femme regarda le jeune militaire se dévoiler à elle.

Ce que je voulais mettre au clair, est que : on peut, et vous principalement, prendre toutes les décisions qui nous paraîtrons les plus morales ou justes ou censés suivant les situations, que le SDT trouvera toujours à redire, voir à chercher un bouc-émissaire. Ai je tort là dessus, Madame ?

Vous, les militaires, peut-être, je dois l'admettre. Moi, moins. Puisque je suis ici pour les représenter. C'est pourquoi il est dans votre intérêt que nous collaborions ensemble.

Certes je n'ai pas choisi d'être ici, mais la hiérarchie de mon pays, après certainement plusieurs discutions avec les autorités compétentes, on sélectionné un gars doué dans un domaine : ma pomme. Je suis à la fois fier et inquiet de ne pas être à la hauteur. Mais je suppose que ces le cas pour tout le monde.

Sofia leva alors les yeux vers Nevers, puis lui adressa un sourire plutôt franc. Elle avait certes tous les attributs du froid scandinave lorsqu'elle posait ces questions, mais la jeune danoise savait également récompenser l'honnêteté de ses interlocuteurs.

Ne vous en faîtes pas, Nevers. Si vous poursuivez sur la trajectoire qui a guidé votre carrière jusqu'ici, je suis certaine que vous êtes amplement qualifié pour ce travail.

C'est alors que Sofia fut prise par son mal de tête.

Quelque chose ne va pas, madame ?

Non, non, tout va bien.

Bien, je crois que j'ai eu les réponses à mes questions. Compte tenu de votre fonction de Chef de la sécurité, je souhaiterais toutefois que vous me soumettiez le rapport sur la stratégie de sécurité que vous souhaitez mettre en oeuvre, aussi bien les procédures internes, c'est-à-dire celles relevant de la sécurité des personnes sur la Cité, que les procédures externes, celles empêchant les intrusions dans notre environnement.

Merci de votre collaboration.

Sofia se leva et lui tendit la main.

Pourriez-vous appeler le Caporal Keith à votre suite ?

Luc écouta les réponses de la jeune femme ainsi que ces dernières demandes.

"Très bien. Je vous transmettrais cela bientot. Je peaufine un petit projet que je soumettrais incessamment sous peu au Conseil."

Il se leva, rangea sa chaise, ramassa son pad puis se dirigea vers la sortie.
" Je vais la prévenir de ce pas. Mais vous devriez peut être aller à l'infirmerie, Madame."

[Salle du conseil - Réfectoire ]

Alors que Sofia von Holstein venait de laisser Luc Nevers partir, son mal de crâne s’amplifiait et elle se disait que ce Luc Nevers devait travailler pour Archibald Delamare et devait la déstabiliser. Son esprit lui disait que le chef de la cité voulait se débarrasser d'elle et plus le temps passait plus elle en était convaincue.
Tandis qu'Aleyna Keith prenait du retard, Sofia remarqua Larry, le fidèle bras droit et Regina de Crow en salle de contrôle. Voyant Larry regarder dans sa direction puis discuter avec Regina, Sofia se dit immédiatement qu'ils complotaient sous les ordres de Delamare.

Ce dernier devait avoir les pires desseins à son encontre. Elle devait agir.

Aleyna augmenta la cadence de ses pas afin d'arriver dans la salle du conseil. D'après les remarques de la victime précédente, cette Sofia von Holstein n'avait pas l'air de vouloir sympathiser. Mieux vaut ne pas arriver trop en retard.

Elle entra dans la salle, puis regarda la femme en question. Elle avait effectivement l'air d'une personne intransigeante, et il faut le dire, elle n'avait pas très bonne mine. Respectueuse, Aleyna resta debout, le dos droit, en attendant qu'on l'invite à s’asseoir.
*Ça devrait bien se passer .. il n'y a pas de raison.*

[Dans les couloirs menant à la Salle du Conseil]

Luc continuait d'avancer avec le Docteur Beckett. Il porta la main à sa radio, régla sa fréquence sur celle du Centre des Opérations de la Porte.

"Ici Nevers, Chef de la Sécurité. Verrouillez la Salle du Conseil. Personne n'entre ni ne sort sans mon ordre. Cela concerne également M.Delamare et sa Second. Vous me bouclez cette salle."

*S'ils ne peuvent pas se rejoindre, on aura peut-être le temps de les intercepter. Et cela m'évitera de les destituer temporairement. Il ne faut pas que cela s'ébruite.*

Le mal de tête de Sofia empirait à grande vitesse. Elle entendait un bourdonnement sans cesse plus présent et elle avait du mal à se concentrer, si bien qu'elle n'entendit même pas Luc partir vers la cafétéria.

*Qu'est-ce qu'il m'arrive ?*

Elle tenta de faire le vide, de se remémorer sa journée. Avait-elle mangé quelque chose d'inhabituel ? Non. Elle était en manque de sommeil, certes, mais elle ne dormait pas "mal" pour autant. Elle ne s'était pas non plus aventurée dans des secteurs non-encore explorés (et donc dangereux) de la cité.

Bzzzz bzzzz. Et le marteau piqueur recommençait à percer son front.

C'était tout bonnement insupportable. Ca ne pouvait pas lui arriver maintenant. Elle n'avait pas le temps de gérer un arrêt maladie, ou une quelconque diminution de ses capacités mentales. Elle en avait plus que jamais besoin pour s'affirmer en tant que représentante de l'autorité du SDT sur cette base, une autorité qui plus est contestée par la mission aux commandes de la cité... Archibald.... Pouvait-il avoir quelque chose à voir avec son mal de tête ?!

La porte de la Salle du Conseil s'ouvrit alors. Cet espèce de blanc bec maladroit, cet excité des équations se présentait enfin à son entretien. Ca allait être sa fête. Elle n'allait pas lui laisser une seconde de répit. Elle allait tout bonnement l'aligner, le matraquer, le déglinguer intellectuellement, lui faire naître un tel complexe qu'il ne sortirait plus jamais de ce laboratoire nauséabond dans lequel il passait très certainement le plus clair de son temps professionnel et de son intimité ! Il allait voir de quoi sont faites les femmes scandinaves, le Docteur Maboul.

- Caporal Keith ??!

S'exclama Sofia sur un ton de surprise. Ses yeux ou plutôt sa tête lui avaient joué un tour. Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas en face d'elle Archibald Delamare, mais Aleyna Keith, la seconde militaire sur la liste.

[Dans les couloirs menant à la Salle du Conseil]

Kaylee suivit et écouta le caporal.

"Non. Si vous m'envoyez tout le personnel en même temps, ça va être ingérable. Je suggère plutôt d'examiner tout le monde par catégorie de personnel. Je vais commencer par le personnel médical puis le personnel de sécurité et les militaires. À ce propos, je crois qu'il faudrait quelques soldats à l'infirmerie en cas débordement. Ensuite, les scientifiques, les civils et les techniciens. Mais un groupe à la fois."

Elle espérait sincèrement que personne en dehors de la sécurité n'écoutait ce canal radio. Elle poursuivit pour lui répondre.

"Non, ils ne sont pas dans leur état normal. À moins que le Dr Delamare ait l'habitude de se jeter sur les gens pour les agresser... Au départ, ils sont toujours réceptifs mais au fur et à mesure que les maux de tête augmentent, la paranoïa s'installe et s'aggrave au point que le malade ne pense plus qu'à une chose, son ennemi. C'est du moins ce que j'ai observé chez le Dr Delamare. À ce stade, je ne peux pas affirmer que tous les patients vont se comporter de la même manière."

Elle attendit pour voir ce qui allait se passer.

Aleyna attendait toujours debout depuis un bon moment. Elle aurait pu croire que la diplomate l'avait oubliée si elle ne fixait pas avec des yeux meurtriers la militaire. C'était une situation assez inattendue ... A croire qu'elle n'était pas désirée sur cette citée.

Aleyna haussa les sourcils d'impatience en attendant un "Vous pouvez vous asseoir Caporal Keith". Mais au lieu de ça, ce fut un retentissant "Caporal Keith ??!" qui sorti des lèvres de von Holstein. Aleyna sursauta légèrement et resta figée sur place. Elle avala sa salive avant de répondre.

"Oui ... c'est moi !" dit-elle avec avec un grand sourire crispé et en levant légèrement les bras pour appuyer ses propos. Elle avait dit cela avec un air comique, après tout qui ça pouvait bien être à part Aleyna ? "Enfin je crois. Vous attendiez quelqu'un d'autre ? Le Caporal Nevers m'a informée que c'est à mon tour de passer l'entretien, alors me voilà !"

Aleyna regarda plus en détail le visage de son interlocutrice, et pris une mine inquiète. Elle avait l'air totalement dépassée par la situation. "Tout va comme vous voulez ? Vous n'avez pas l'air très en forme, vous devriez faire un petit tour à l'infirmerie. On peut repousser mon entretien si vous le souhaitez."

Alors qu'Aleyna venait d'arriver. Des soldats se dirigeaient vers la salle du conseil pour exécuter les ordres de Nevers. Sofia avait l'impression d'être prise au piège et ça ne pouvait être qu'un décision de Delamare. Il voulait s'en débarrasser discrètement. Maintenant c'était sa vie qui était en danger. Elle décida de sortir et frappa Aleyna Keith au visage lorsque cette dernière tenta de l'arrêter. Sofia sortait de la salle en courant et partait dans les couloirs de la cité. Elle devait s'armer pour se défendre contre Archibald Delamare et ses sbires.

Sofia reprit peu à peu ses esprits. Ou plutôt elle eut un éclair de lucidité. Ce n'était pas titilleur de circuit-imprimés qui était venu à sa rencontre, c'était Aleyna Keith, caporal sur la base.

Oui... Je.... Ca va. L'entretien, c'est ça oui.

Bien asseyez-vous.

Sofia s'était levée brusquement lorsque la nouvelle arrivante était entrée, et le marteau piqueur tapait maintenant dans sa tête plus fort encore qu'avant. Elle se sentait terriblement fiévreuse. Elle avait chaud, et n'avait qu'une envie, retirer sa veste noire.

Alors qu'elle entreprit de s'assoir face à Aleyna, elle vacilla puis tomba au sol, sur la hanche gauche, faisant vire-volter son carnet de notes à l'autre bout de la pièce.

Sa tête heurta le sol, et sa vision devint floue. Son ouïe se troubla elle aussi, comme si elle avait plongé la tête sous l'eau. Elle n'entendait que des bruits graves, réguliers. Des bruits de bottes, des militaires qui venaient à elle. Des envoyés d'Archibald, pour la destituer de son poste.

Elle tenta de rassembler ses esprits, et se releva péniblement.

Caporal, la situation est critique. Il vous faut m'escorter hors de la Salle du Conseil. Suivez-moi.

Elle attendit la réaction de l'autre femme. Sofia était maintenant prête à tout, et en l'absence de collaboration, il fallait à tout pris mettre hors d'état de nuire tout élément pouvant potentiellement entraver son influence. Elle remarqua du coin de l'oeil une bouteille d'eau en verre, sur la table, à sa portée. Elle était prête à s'en saisir en cas de besoin.

L'attitude de la diplomate contredisait ses paroles. Malgré un "Ça va" par ailleurs pas très convaincant, elle semblait complètement perdue et troublée. Aleyna se sentait mal à l'aise devant cette femme au comportement étrange. Elle avait refusé d'aller à l'infirmerie, et l'y emmener de force ne servirait à rien.

La militaire accepta donc l'invitation à s’asseoir de son interlocutrice. Elle eu à peine le temps de prendre ses aises que la diplomate s’affaissa lourdement sur le sol. Aleyna s'empressa de rejoindre la jeune femme au sol, dont la santé se dégradait à vu d’œil.

"Caporal, la situation est critique. Il vous faut m'escorter hors de la Salle du Conseil. Suivez-moi."

Malgré l’incompréhension devant ces paroles, la réaction d'Aleyna ne se fit pas attendre, elle empêcha avec douceur Sofia de se relever. Elle ne voulait pas la voir tomber une seconde fois, par terre elle ne n'ira pas plus bas.

"Calmez-vous" dit elle sèchement. "Vous devriez rester allongée, vous n'irez pas très loin dans cet état. J'appelle l'infirmerie."

Aleyna se leva et se retourna pour atteindre le combiné téléphonique qui se trouvait à quelques pas seulement.

Luc trouvait bizarre de ne pas avoir encore croisé son supérieur. Il était à quelques pas de la Salle.

"Oui, je comprend, on va éviter l'émeute ou la panique. En matière médicale, je vous laisse gérer comme vous le souhaiter pour cette situation hors norme."

Luc activa sa radio et se brancha sur la fréquence générale. [Communication Radio]
Il regarda la jeune femme.
"Oui, je sais. Vous devez penser que j'usurpe mes droits et je peux vous comprendre. Malheureusement, comme vous l'avez constaté, ils ne sont pas en mesure actuellement de remplir leur obligations. Mais une fois remis, ils récupèrent leurs fonctions."

Il modifia à nouveau sa fréquence pour se régler sur celle utilisée par la sécurité.
"Ici Nevers. Equipez vous d'armes non-létales, patrouillez la cité et appréhendez M.Delamare. Je répète : Armes non-létales et appréhendez M.Delamare. Une fois neutraliser, il faut l'amener à l'infirmerie et le garder sous surveillance. Aucun mal ne doit lui être fait. Aucun mal."

Kaylee haussa les épaules. Elle n'aurait probablement pas présenté les choses ainsi et aurait simplement invoqué un problème médical pour les relever de leur fonction, mais bon, ce n'était pas son travail. Elle pensa aussi qu'il allait un peu vite en besogne pour Sofia car en fin de compte, ils ne savaient pas si elle souffrait ou non de la même chose.

« Détrompez-vous, vu que je ne suis là que depuis quelques heures alors honnêtement, je n'ai pas d'opinion sur la question. Vous faites ce que vous pensez être nécessaire. »

Elle regarda la porte et se dit qu'ils allaient devoir entrer. Autant y aller en premier. Après tout, si Sofia était aussi affectée, autant la neutraliser avant qu'elle devienne ingérable comme Delamare.

« Bon, il faut entrer, j'imagine ? J'y vais et je vois ce qu'il se passe à l'intérieur ? Ou je retourne à l'infirmerie ? »

Soudain les lumières se coupèrent dans la tour centrale de la cité ainsi que les consoles. Les équipes de Nevers signalèrent que les accès à l'aile nord-est de la cité venaient de se fermer les uns après les autres.

Aleyna refusait d'exécuter les ordres. Sofia devrait donc la mettre à l'écart pour assurer sa propre survie, et à fortiori celle de la base.

Soudain, les lumières de la salle se mirent à clignoter, puis s'éteignirent. C'était un coup de chance. Ni une ni deux, Sofia dégagea ses pieds de ses chaussures à talons, puis fila pieds nus en direction de la sortie arrière de la salle.

Elle arriva dans un vaste couloir et se mit à courir le plus rapidement qu'elle pouvait. Elle ne croisa aucun soldat, aucun personnel. Sans point de destination précis, elle se contenta d'avancer, silencieuse et rapide. Il fallait avant tout se camoufler, disparaître, et s'armer.

Les lumières s'éteignirent, Elle entendit les communications radios parler de l'aile nord-ouest, mais elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il s'y trouvait. Elle ne jugea pas utile de poser la question

"Si vous n'avez pas besoin de moi, je vais aller au centre des opérations voir ce qu'il se passe et s'ils ont trouvé quelque chose sur ce fameux signal mystérieux. Et j'attendrai là-bas si je ne peux pas retourner à l'infirmerie."

Elle fit donc demi-tour en priant pour ne pas se perdre. Ce n'était déjà pas évidemment avec les lumières alors sans...

Adam venait de passer les dernières et ultimes minutes de sa permission sur la cité quand des événement étranges avaient eu lieu. Contrairement à plusieurs de ses amis de l'expédition, West avait voulut rester sur Atlantis pour sa permission ce qui lui permit de eux visiter Atlantis et de devenir un meilleur pilote de Jumper.

Le jeune caporal accourut jusqu'au centre de contrôle,puis il vit Luc Nevers devant la salle du conseil.Il poursuit sa route et arrive à la hauteur de son chef:

" Caporal Adam West,Monsieur"

Adam Gardaitle garde a vous en attendant la réaction de son chef.

Le personnel s'activait pour trouver une solution pour relancer les système mais Larry vint voir Kaylee, Luc, Adam et Aleyna pour leur dire que sans la salle de contrôle auxiliaire ils étaient aveugles. Delamare avait piraté tous les systèmes grâce à ses codes et à sa vaste connaissance des systèmes de la cité.

Soudain une forte explosion se fit ressentir en provenance de l'aile nord-est.

En chemin, elle croisa Larry qui allait les voir. Elle fit donc demi-tour et le suivit. Elle en profita pour le demander ce qu'il en était avec le fameux signal et Regina. Il n'avait pas eu de nouvelle depuis le départ de la scientifique concernant la source du signal.

Elle écouta ce qu'il avait à dire, ce qui ne l'avançait pas plus, vu qu'elle ne savait pas où cette fameuse salle auxiliaire se trouvait. Puis elle entendit l'explosion. Il fallait qu'elle aille sur place pour s'occuper d'éventuels blessés. Elle avertit l'infirmerie de se tenir prête et demanda qu'on lui amène une trousse médicale.

"Où est-ce qu'a eu lieu l'explosion exactement ? Et je vais avoir besoin d'un guide pour y aller..."

Et éventuellement de quelques soldats au cas où on tomberait sur les deux fous furieux qui semblaient vouloir s'entretuer. Elle se retint de rajouter que sinon, elle réquisitionnerait tout ce petit monde elle-même.

Alors qu'Aleyna comptait avertir l'infirmerie de l'état de la diplomate, les lumières s'éteignirent. Aleyna entendit von Holstein partir à toute vitesse à l'extérieur de la salle du conseil. Ne pouvant rien faire pour la retenir, elle la laissa partir. Par ailleurs, un étrange message retenti à travers l'intercom de la cité. Il s'agissait du dirigeant qui avait l'air d'en vouloir personnellement à Sofia. Aleyna avait du mal à comprendre la situation, d'un côté Sofia avait un comportement étrange et venait de fuir d'ici, et de l'autre côté Archibald menaçait la vie de cette dernière. Étaient-ils tous devenus fous sur cette cité ?

Aleyna sorti de la salle en essayant de ne rien percuter dans cette quasi-obscurité. Elle vit un groupe composé du Caporal-chef Nevers, d'un autre homme de l'armée et du Docteur Beckett ainsi qu'un technicien qui approchaient. Celui-ci leur expliqua que Delamare avait piraté les systèmes d'Atlantis.

"Je peux savoir ce qu'il se passe ici ?? J'étais entrain de passer mon entretien quand von Holstein est devenue complètement folle, et voilà que j'apprend qu'Archibald est responsable de cette coupure de courant. Ils ne s'aiment pas au point de se tuer ?!"

Soudain une explosion fit vibrer le sol et les murs. Comme Kaylee se rendait sur les lieux de l'explosion, la militaire proposa son aide.

"Je vous accompagne, aucun endroit n'est sûr maintenant."

Larry un techniciens expliquait d'où venait les coupures de courant intempestives qui se produisait partout sur la cité, mais plus particulièrement ici. Les choses qui se passait ici était surprenantes. Sofia sortit en courant de la salle.

Je compris au parole de Aleyna que Archibald était à l'origine dysfonctionnement et que entre les deux civiles la guerre venait de gagner un cran au dessus. J'était du même avis que ma collègue; il pouvait ne pas s'aimer mais de là à vouloir la mort l'un de l'autre c'est un peu abusé.

" Qu'ils s'aiment pas je comprend mais là c'est un peu fort, faut les arrêter avant que..."

Un bruit bien trop reconnaissable, m'interrompis.Le docteur Beckett ut plus rapide que moi. Une explosion elle avait raison.Avant que je réagisse les filles partirent en trombe, je les suivit en courant:

" Je vous accompagne"

il ne fallut pas longtemps pour rejoindre l'aile Nord et comtempler les dégat fait par le C4. Il fallait arriver avant que les choses n'en viennet à atteindre un point de non retour. Je m'élancais donc à la poursuite de notre poseur de C4 et du chef de la cité.