Départ pour Atlantis

Iias arriva dans la salle de transfert. Il était temps d'envoyer la nouvelle fournée de personnel vers Atlantis. Il avait envoyé l'un des membres de la station prévenir le caporal Mortimer Dunaïm et le Docteur Heero Maxwell de leur départ et ceux-ci ne devraient plus tarder.

« Lee, ouvrez la porte vers Atlantis, je vous prie, et veuillez également leur transmettre toutes les informations. » s'adressant au technicien de la salle de contrôle.

Il observa l'activation de la porte et la familière surface bleutée apparaître. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre les deux hommes.

"Atlantis, ici la Chris Liner Space Station, vos deux nouvelles recrues vont franchir la Porte. Terminé."

En patientant, il se demanda un bref instant ce que devenaient les précédents membres de l'expédition qu'il avait évalués et envoyés sur la Cité depuis son affectation ici. Et il s'interrogeait sur ce que lui réservait les prochains candidats.

On prévient Mortimer que sa quarantaine est terminer est qu’il va pouvoir partir très vite pour Atlantis en compagnie du jeune Docteur Heero Maxwell, Il retourne se préparer ses affaires dans son quartier !
 
Le Caporal Mortimer Dunaïm, se regarde dans le miroir, en grand uniforme du  septième régiment des Seaforth Highlanders. Comme tout Soldats, ancien ou nouveau, de sa Gracieuse Majesté la Reine, il est autorisé a porter cet habillement prestigieux pour les grande occasion
Notre homme porte son glengarry, chapeau écossais orné d’un plumet rouge. Sa chemise verte avec la broche en argent de son ancien et glorieux régiment sur l’épaule gauche. Un kilt et le ceinturon, sur lequel est disposé la boucle en cuivre  à l’insigne du HSM Turbulent. Des chaussures cloutées, portées avec des guêtres blanches des chaussettes à carreaux rouge et noir. Et bien sur tres cher lecteur il y a le Le sporran, mot gaélique écossais signifiant sacoche,  qui est un élément du costume traditionnel masculin des Highlands, en Écosse. Le sporran pallie l'absence de poches du kilt.  Il faut bien un endroit pour mettre le flash de whisky !
Dunaïm a cousu l’insigne d’Atlantis  les chevrons de Caporaux et aussi, celui blasonné d’azur, au sautoir d’argent, autrement dit la croix de Saint André, le drapeau de l’Ecosse.
 

Il met son sac à dos qui arrive à contenir toute ses affaires, sauf le cadre de la Reine, qui déborde légèrement . Et il part à l’heure dit, aux pas cadencés, sous les regards ébahies des passants, rejoindre la porte des étoiles, le Docteur Maxwell et le Docteur Ilias Gouliakos, en jouant de la cornemuse dans les couloirs du Chris Liner Space Station  presque sans fausse note.
 


A voire la tète du Grec, notre homme fait son petit effet!

On venait de prévenir Heero de sont transfert imminent vers Atlantis. Ses affaires furent préparées en quelques minutes. Il changea vite fait de vêtements. Il changea son t-shirt rouge, son jean délavé et ses baskets bleues contre une chemise et un pantalon noirs accompagnés par des chaussures de la même couleur. Il n'avait rien de plus officiel et il ne pensait que se présenter en blouse de docteur était une bonne idée. Il trouvait en fait que cela faisait trop 'Je suis un docteur, vous voyez? J'ai une blouse!' et cela ne correspondait pas à sa personnalité.


Cheminant dans les couloirs vers la salle de transfert, il commença à ressentir un mélange d'excitation et de tristesse. En chemin, il se demandait également d'où avait pu provenir le son de cornemuse qu'il avait entendu un peu plus tôt. Arrivé à destination il avait eut la réponse à sa question.


Monsieur Dunaïm se tenait à côté de Monsieur Gouliakos et était en habit d'apparat de militaire écossais. Le jeune médecin avait l'impression de voir son grand-père qui servait dans l'armée écossaise. Avoir un point d'accroche rassurant l'aidait à encaisser sa mélancolie passagère. Ce n'était pas tous les jours que l'on traversait un portail spatial pour aller vers un complexe bien plus éloigné de chez soi que n'importe où l'on a été avant.


Ce pas vers l'inconnu avait de quoi l'effrayer, mais étrangement ce n'était pas un sentiment qu'il éprouvait présentement. Il était calme, son excitation commençait à retomber à mesure qu'il regardait le surface bleue devant lui. Il devait à tout prix garder l'esprit clair. Autrement son jugement risquait de s'obscurcir et il perdrait en assurance.

*Quand j'aurais franchit cette porte, je ne pourrai plus reculer, qu'importe ce que j'y vois je devrai faire face et l'accepter*

Voilà, les quarante heures de confinement étaient terminées. Si Ryan en avait profité pour peaufiner ses connaissances en vivant exclusivement dans la bibliothèque – sauf quand il passait du temps avec Léna, où qu’il était viré parce qu’il commençait à fusionner avec les meubles – il ne pensait quasiment pas à la suite du programme. Il avait presque oublié qu’il allait partir sur Atlantis. Il y avait tant de choses à apprendre, tant de choses à retenir et à découvrir. Aussi, il fut presque surpris quand on lui annonça qu’il devait préparer ses affaires. Ce fut le cœur palpitant d’excitation, qu’il se dirigea vers la Porte des Etoiles.


Il resta quelques minutes immobile, devant une baie vitrée, à contempler le spectacle qui s’offrait à lui. Adieu la vue sur la galaxie, bienvenue à la nouvelle vie sur une autre planète. Dans sa petite caboche d’écossais, il était déjà en train d’imaginer la cité. Il se basait sur les ouvrages consultés, mais son imagination se mit à faire le reste. Son corps s’était mis en mode « pilotage automatique », le temps qu’il arrive jusqu’à bon port et il fut tiré de ses pensées quand il vit la porte activée. C’était toujours un phénomène incroyable. Ryan avait réussi à choper un scientifique pouvant lui expliquer en détail le phénomène, mais de voir ce rideau bleu devant lui était toujours assez impressionnant.




Son cœur se mit à battre de plus en plus fort. Qu’allait-il se passer une fois de l’autre côté ? Allait-il réussir à s’intégrer ? C’était rare qu’il se mette à stresser de la sorte, mais maintenant qu’il était devant le fait accompli, il ne pouvait plus reculer. Heureusement, Léna vint le rejoindre, ce qui apaisa les multitudes de pensées qui se battaient en mode « pogo au Hellfest » dans sa tête. Le linguiste fit un clin d’œil à sa jeune amie et il attendit la suite des informations. Ilias était déjà là et avait envoyé les dernières informations à Atlantis. Voilà, le moment tant redouté était arrivé. Ryan contempla une nouvelle fois l’anneau, se demandant s’il avait fait le bon choix. Il eut une petite pensée pour son frère, son « partenaire en crimes » et il se mit à sourire en pensant à la tête de ce dernier, quand il pourra enfin lui dire ce qu’il a fait. Ah ça, des histoires de la sorte, peu pouvait en vivre.



Il était temps. Ilias leur fit signe qu’ils pouvaient traverser. Ryan se pencha vers Léna et lui murmura un : « A tout de suite Sassenach ». Il se mit à fredonner une chanson traditionnelle écossaise avant de s’engouffrer dans le vortex. Sa vie sur Terre était à présent terminée, celle sur Atlantis commençait enfin.

Ilias débarqua dans la salle des opérations. Il avait été appelé suite à l'activation imprévue de la porte d'Atlantis.

« Alors, que se passe-t-il ? » demanda-t-il aux techniciens présents.

« Atlantis vient d'envoyer des rapports à transmettre d'urgence à la Terre. Nous en avons profité pour leur confirmer que leur nouveau psychiatre arrivait dans une heure. Ils avaient l'air plus que ravi de l'apprendre. » répondit l'un d'entre eux.

Il regarda l'heure. Ils avaient effectivement le temps de contacter la Terre avant de recontacter Atlantis, alors il donna son feu vert. Il vit qu'un des documents lui été adressé et se mit à le dire…

******
Une heure plus tard...

« Allez chercher le Dr Allen Lloyd. » lança-t-il à un soldat qui partit sur-le-champs.

« Allez-y, contactez Atlantis. » dit-il au technicien avant de rejoindre la salle de transit, le visage fermé.

Les nouvelles n'étaient pas bonnes et il se demandait s'il devait en informer ou non la nouvelle recrue. Cependant, il était clair qu'Atlantis avait vraiment un besoin urgent de son expertise et il ne pouvait risquer que celui-ci refuse de partir à la dernière seconde à cause de la situation. Mais il ne pouvait pas l'envoyer sans rien lui dire non plus. Il regardait l'horizon de la porte en réfléchissant au problème, attendant que le médecin arrive.

Lloyd venait d'examiner deux dossiers, d'un dénommé Mortimer et d'une Mlle Aleynan il n'avait fait que les survoler cependant, puisque son estomac lui rappelait de nouveau qu'il n'avait pas diner. Il glissa sa carte d'accès dans sa poche et se dirigea d'un pas décidé vers la cafétéria. La-bas, il prit un sandwich et une interrogation étrange vint occuper son esprit ; s'ils allaient sur d'autres planètes, les monnaies ne seraient pas les mêmes. Ils auraient surement des rations de survies cela dit. Mais, ici et maintenant, il n'allait pas payer son sandwich en livre.

"Vous faites la conversion en livre sterling ?" demanda-t-il.

La cantinière le regarda comme s'il avait dit la pire ânerie de l'année, pourtant sa question était légitime, non ?! Quoi qu'il en soit, il réussit à partir avec son sandwich, s'installa à une table et commença à manger.
A peine la deuxième bouchée avalée, qu'un soldat entra dans la salle. Visiblement, il cherchait quelqu'un. Lloyd regarda autour de lui pour voir s'il pouvait l'aider de quelque façon que ce soit, mais finalement, il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci.


"Au cas où euh...je suis le docteur Allen." dit-il en levant la main.

Le soldat lui demanda de le suivre, c'était donc bien lui qu'il cherchait...Il avait eu ce pressentiment.. Mais, il n'avait pas fini son sandwich ! Il le prendrait avec lui...
Le soldat le conduisit dans la salle de transfert qu'il disait, Lloyd le suivait silencieusement sans poser de questions. Trop occupé à finaliser son diner. Quand finalement, il eut terminé et qu'il leva les yeux, il était devant Ilias.

"A peine séparé que vous me recontactez de nouveau, vous ne pouvez plus vous passer de moi !"

Quand il remarqua les visages sérieux de tous les gens qui étaient présents son sourire s'effaça soudainement, ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour faire des plaisanteries.

Ilias regarda sa montre.

« C'est l'heure. Allez chercher le caporal Myiano. » dit-il au soldat qui se trouvait là. Celui-ci le salua et quitta la salle de contrôle. Il regarda ensuite la technicienne chargée de la séquence d'activation.

« Attendez avant d'ouvrir la Porte qu'elle dise où elle veut aller. » lui indiqua-t-il.

Celle-ci hocha la tête, tandis qu'il sortait et rejoignait la salle de transfert.

******

Lorsqu'il vit la Japonaise entrée, il la salua d'un mouvement de tête.

« Alors ? Vous avez pris votre décision ? Que comptez faire et où voulez-vous aller maintenant que vos quarante heures à bord se sont écoulées ? » lui demanda-t-il.

Une fois qu'elle eut annoncé son choix, il lança :

« Très bien. Ainsi soit-il. Activez la Porte ! Bonne chance, caporal ! »

Puis il la regarda traverser avant de retourner vaquer à ses occupations.