La Course

Jeu 22 Sep 2016 - 14:34

La course

Cela faisait deux ans que le Cadet Mortimer Dunaïm soufre dans cette école de mécanique militaire. Ce n’est pas la mécanique qui lui fait peur, mais plutôt les courts de maths, de physique.... Il est pour le moment bon dernier de sa promotion.
A la sortie de la guerre du golf après, êtres sortir de l’hôpital, ou il avait été admis pour blessures, , notre homme à obtenus une bourse dans une école de mécanique militaire
Qu'il suit avec des petits jeunes, lui qui a maintenant trente quatre ans. Donc si les études ne sont pas brillantes, les profs l’ont à la bonne vue ces états de services.
Pour le moment, c’est un peux les vacances et toute sa promotion à été déplacé dans un immense camp militaire, pour étudier la mécanique sur le terrain. Et là, de dernier Mortimer est passé, premier, haut la main, car réparer un moteur en situation réel sans les bon outils, il connait, les mains dans le cambouis sans ordinateur portable. Ha ! la tête de John Flagada, quand l’Ecossais, a démonté, réparé et remonté le générateur de la cantine en moins de cinq minutes…….

Mais demain c’est le La Course, un parcours de cent cinquante kilomètres, si cette course dans la nature, en solitaire, ne rapporte aucun points, il donne au vainqueur, l’honneur de porter les couleurs de l’école, lors de la remise des diplômes …….

Mortimer se repose, il a préparé son sac. Pas une goutte d’eau trop lourd, mais une gourde de Whisky, un peut de nourriture, son couteau suisse, sa pipe, des amulettes et une couverture.

Ils partiront en camion, ou ils seront largués, un par un. On leur donnera une carte, un azimute , une distance et une radio. Alors la course commencera.

Mais demain sera un autre jour!

Ven 23 Sep 2016 - 10:05

Météo…..

Avant de quitter le dortoir, Mortimer écoute la météo marine sur la BBC et apprend qu’un front froid se forme sur l’Atlantique et avance rapidement, vers l’est….. C’est étrange pour un mois de mai, cela c’est déjà vu. Notre homme avant de se rendre sur la place d’arme, rajoute sa parka à son barda.
Les camions sont arrivés et les hommes se mettent en formation pour l’appelle, là leur est donné le numéro du véhicule qu’ils doivent emprunter.
Les tenus des cadets sont divers et variées, certain sont en short et tee-shirt, d’autre en tenu de combat. Il est quatorze heures quand enfin notre homme monte dans le camion. Il est le premier, et il s’installe confortablement, sur la banquette, et il s’endore rapidement. Dans son sommeille, il entend les jeunes Cadets s’exciter, s’encourager.
Quand il se réveille Mortimer se retrouve seule. A ce moment le camion s’arrête, et on l’appelle….. C’est son tour. Il fait entre chien et loup, normal il est vingt et une heure. On lui donne une enveloppe, puis le camion part, le laissant seul dans ce qui semble être un foret profond. Il parcoure les documents et étudie la carte. L’azimute pose un problème il devrait franchir quatre fois une rivière, mais en contournant ces obstacle, notre homme rajoute des kilomètres en plus mais il peut gagner du temps en évitant des traverser scabreuse dans ces régions désertes, surtout de nuit !
Il regarde, le ciel, pas une étoile, le ciel est couvert et le vent vient de l’ouest !
Il sort son couteau suisse et regarde la petite boussole quand il sent les premières gouttes de pluies.
Très vite un crachin régulier tombant du ciel l’oblige a enfiler sa barka. Notre homme part en courant au petit trop.
Minuit……
La pluie fait des claquettes, comme à Toulouse. Il n’est plus question depuis longtemps de s’arrêter. Tout est mouiller, pas un abri sec et autant continuer à marcher. Il suit un chemin forestier, et Dunaïm parviens à progresser régulièrement de quelques kilomètres sous un déluge.
La forêt bouge et mugie sous la force des éléments.
A ce moment le plus très jeune Cadet débouche sur une route. Elle est perpendiculaire à sa route, dommage !
Il lui semble apercevoir, une lumière blafarde, au loin…. Peux être un abri.

Mortimer prend ce chemin, espérant pouvoir dormir au sec.

Les éléments se lâchent vraiment et l’Ecossai est pousser violemment dans cette direction.

Sam 24 Sep 2016 - 21:38

Le port

La visibilité est faible sauf quand les éclaires zèbre le ciel. La tempête est terrible, Mortimer voit les peupliers se plier, des chênes se déraciner, des sapins se briser. Le vent hurle. Le plus terrible est l'eau qui monte rapidement. Elle arrive de partout en cataracte. Le camion contre toute attente, flotte et part vers la direction voulue. Mortimer sent le mouvement du roulis, ainsi que le bruit du moteur et maintenant il fait beau, car il sent la caresse du soleil..............

Soudain les yeux du Cadet s'ouvrent. Il se lève au milieux des caisses, il est toujours dans le camion. Le véhicule avance, et tangue. Il voit le soleil qui passe dans les ouvertures de la bâche. Il tape contre la parois de la cabine. Mais il ne se passe rien. Mortimer rassemble et ranges ses affaires. Dégrafe les boucles de la bâche.

Heureusement un virage fait ralentir le camion et notre homme saute en rouler bouler qui se termine dans les hautes herbes. Il se relève, mais déjà le véhicule disparait. Dunaïm se retrouve seule sur une route en terre au milieu d'une forêt.

La pluie c'est arrêté, et au soleil il doit être huit heures du matin.

Le seule problème c'est qu'il n'a pas la moindre idée d’où il est! La route est déserte, et il n'y pas un panneau d'indication.....? Si ! là, un petit morceau de bois vers marqué "le port à 8 minutes"

L'Ecossai regarde le panneau et en haussant prend, il prend la direction indiquée.

" - Pourquoi pas, par Jupiter!"

Le chemin descend en pente raide, et bientôt Mortimer aperçoit un cour d'eau ainsi qu'une auberge, l'Auberge du Port, ou un homme essuie une table. Il relève la tête en le voyant arriver.

" - Bonjour Cadet, avez vous besoin de quelques chose?"

Dim 25 Sep 2016 - 21:58

La ligne

Mortimer explique son petit problème et il demande ou il est en dépliant sa carte sur la carte.

L'homme a un petit sourire et rentre dans l'auberge, il ressort avec une carte à plus petite échelle de la région. Il montre au cadet, l'endroit ou ils sont, puis indique le camp militaire. Le serveur demande à notre homme, si il savait ou il devait aller. Mortimer fait oui de la tête, et montre sur les deux cartes, le point de la fin de la course.

L'homme se penche sur le carte. Il montre un point sur la carte.

" - Là, se trouve l’entrée principe du camp et je connais le moyen pour vous y retrouver ce soir, mais en l'attendant, vous devez prendre un bon petit déjeuné!"

L'homme part en cuisine, et revient avec avec un plateau, contenant deux assiettes avec des haricots, des petites saucisses, du déconne, deux verres de vin rouge, et du pain.

Mortimer raconte en mangeant, son odyssée en détaille, ils rient beaucoup, jusqu'au moment ou le serveur en regardant sa montre et indique qu'il est temps d'y aller. Il ramène le plateau et revient avec deux sacs en papier.

Ils longent un petit port avec juste derrière une écluse. Le serveur manœuvre les porte de l'ouvrage d'art pour leur permettre de traverser la rivière. Il débouche sur un palastre ou court une ligne de chemin de fer.

" - C'est une ligne industrielle à voie unique, elle a été construite pour transporté du minerais, et dans quelques minutes il y aura passage d'un convoie. Il devra ralentir pour négocier la courbe.Vous pourrez grimper dessus. Vous expliquez votre problème au chauffeur. Le chauffeur n'a pas le droit de prendre des passagés, mais vous donnerez l'un des sacs,l'autre sac est pour vous, le chauffeur vous laissera tranquille. Vous sauterez au Kilomètre 357. Vous serez à cinq kilomètres de l'entrée principale du camps."

A ce moment là, sur la voie, apparaît une grosse motrice diesel dans un nuage de fumée noir!

Lun 26 Sep 2016 - 10:36

Le train train habituel

C’est un long train qui avance à faible vitesse, dans un bruit d’enfer.
Le Serveur fait un signe au chauffeur, en montrant l’Ecossais, et le conducteur bouge la tète de haut en bas !.
Il faut courir vite pour un humain pour se maintenir au niveau du convoie, et agripper une barre, mais c’est faisable. Le Serveur retient Dunaïm pour s’élancer, il y a une faible monté et le train ralentie un petit peut.
Mortimer comptes les wagons en attendant et il s’arrête à soixante, quand il comprend que cela va être les derniers. Notre homme se met à courir, et si il ne rattrape pas le train, il parvient à s’agripper à un poteau et a sauter sur un marchepied. Le temps de reprendre son souffle , il est déjà loin, malgré la faible vitesse.

Mortimer, se dirige lentement vers l’avant, il y a une passerelle le long des wagons ainsi qu’ une barre pour s’accrocher. Il suffit d’un grand pas pour passer d’une benne à l’autre. Le soleil est haut dans le ciel quand le Cadet arrive à la motrice. Il y a une plate forme et une porte ouverte sur le coté. Il entre. Il longe un couloir sombre et débouche dans la cabine. Un homme est assit devant un pupitre avec une main sur une poignet.

" - Bonjour ! " dit l’homme, " - Ou je dois vous déposer ? "

Le Cadet raconte son histoire, en lui donnant le sac que lui a confié le Serveur.

" - Pas de problème, nous y serons vers seize heures, vous pouvez vous reposer, ou plutôt si vous pouviez prendre mon poste le temps que je prépare du café. Il s’agit de serré la poignet de l’homme mort toutes les deux minutes et bien surveiller qu’il ne se passe rien d’anormale. L’arrêt d’urgence est ce bouton. Je suis à coté en cas de problème. "

Le voyage se passe bien et Mortimer conduit même le convoi pendant deux heures le temps que le chauffeur fasse une petite sieste. Il a temps de se reposer. Son sac de victuaille contient des sandwichs au cheddar, poulet, laitue, mayonnaise, ainsi qu’une canette de bière, Il fait un grand soleil. L’astre du jour a décidé de rejoindre l’horizon. Il se rapproche du Kilomètre 357. Le chauffeur lui explique comment sauter et se recevoir, puis lui souhaite bonne chance.

L’heure du départ est arrivée et cela se passe bien. Enfin presque car il finit sa cours dans les grandes herbes à coté du ballaste.

Il aperçoit la route qu’il doit prendre, l’entré du camp serait à dix Kilomètres. Il va commencer à se mettre à trottiner quand il aperçoit une voiture en arrêt sur le bas cotés, le capot du moteur ouvert.

Mar 27 Sep 2016 - 20:13

La Voiture

Mortimer légèrement curieux regarde le moteur et il entend du bruit, quelqu'un travail sous la voiture.

" - Je demande votre pardon, mais puis je vous aider, par Jupiter?"

Une bordée de jurons n'épargnant pas le moteur lui répond. Un homme en bleu de travail, un paysant, s'extrait difficilement de sous le véhicule.

Notre homme l'aide à ce lever puis il lui tend son flash de whisky. L'homme se reprend après avoir gouter le breuvage

" - Excusez moi, cadet mais je suis bloqué ici depuis un bon moment et j'ai un probleme avec le moteur de ma voiture, de plus personne ne passe......"

Dunaïm lui propose de regarder, et deux minutes plus tard, le moteur se mets en route.

" - Une simple cosse, ......"

Mortimer, reprend son sac et commence a partir.... Quand l'homme lui demande si il peut le déposer quelque part. Notre homme lui demande de le déposer à l'entrée du camp militaire. L'homme l'accepte. Mortimer monte et commence à raconter son histoire. Soudain le paysan, pile! et lui demande ou exactement notre homme doit aller. L'Ecossais sort de son sac la carte, et il lui montre la carte. Il fait demis tour et il prend très rapidement une autre route. Le coin est boisé. Il passe devant une grande bâtisse, avec trois étages. Une lanterne éteinte se trouve devant une grand porte en bois. L'homme s’arrête trois cent mètres plus loin, devant un petit chemin. Le paysan lui indique le sentier, il lui indique qu'au bout il verra comment passer dans le camp militaire, il lui laisse la surprisse! Mortimer descend de la voiture. L'homme démarre en lui faisant un petit signe. Alors, le Cadet part d'un bon pied, confiant! Il s'enfonce dans les bois!

Mer 28 Sep 2016 - 13:07

L'arrivé.

Il est dix huit heures, et Mortimer marche sur le petit chemin, qui sent la noisette, pendant dix minutes et il fini par trouver le grillage du camp militaire. Pourquoi le Paysans l’a t'il envoyé par là ? C’est à ce moment qu’il aperçoit une superbe double échelles. Elle est grand, sécurisée et elle permet de franchir l’obstacle sans aucun problème. Mais pourquoi est-elle ici ? Et soudain l’évidence se fait jour dans l’esprit.

" -Le bâtiment, et la lanterne, oui bien sur, par Jupiter."

Le Cadet franchit rapidement, * avec ses mains derrières le dos, la limite du camp. Il fait encore jour pour un moment encore, et il prend le temps de manger et boire, en regardant sa carte, Il est plus proche du point d’arriver que de l’entrée principale. Et il décide d’aller vers la fin du parcoure. Il y sera alors vingt heures. Sur la carte il remarque qu’il est à cinq minutes d’un quartier militaire….
* L’endroit doit fourmiller, de monde le soir, * Pense notre homme.

Il part en courant vers le point qu’il a dessiné sur son plan. Ce qui est pratique, c’est qu’il est sur route, et Dunaïm trottine rapidement. Il progresse au milieu de sapin, très haut dans le ciel, qui obscurcissent son environnement. La route est vide, et le commencement de la soiré, lui fait presque rater, les grillages un camp. Mortimer voit une grande porte, une immense cour avec quelques bâtiments en bois… ?

" - Cela devrait être par là, Par Jupiter. Mais c'est désert!"

Notre homme s’approche et voit que les bâtiments son vieux, mais bien entretenus, comme si ils servait régulièrement. Mais il n'aperçoit personne.

" -Je demande votre pardon, par Jupiter,mais y a t'il quelqu'un?" Hurle t'il.

Il va reprendre sa route car l’arrivé doit être plus loin. C’est à ce moment que des faisceaux lumineux apparaissent entres les arbres et il perçoit, un bruit de camions: un convoi arrive.

L’Ecossais attend, et bientôt le premier camion, stoppe devant la porte, et un Adjudant qui a du faire l’opération **Mousquetaire., en descend. Le sous officier regarde notre homme, étonné !

" - Bonsoir Cadet, vous attendrez cinq minutes, nous sommes en retard, il y a eu beaucoup de vos camardes en perdition à aller chercher, cette nuit, à cause du mauvais temps. Il faut qu'on installe le camp, maintenant. "

* Les doigts dans le nez.

** Suez 1956

Jeu 29 Sep 2016 - 13:34

Fin de course.

Alors Mortimer se pousse, et une fois ouvert il voit passer devant lui les lourds camions militaires. Alors à partir du moment ou les véhicules sont a l’arrêt, le camp provisoire devient une ruche. Des Soldats descendent du camion, et vont ouvrir les baraques en bois, pendant que d’autre installent une cantine de campagne et que les boulanger préparent la pâte pour le pain. Des tréteaux et de chaises sont installés juste après la porte, et des gradées prennent place. Au bout d’un moment on fait signe à notre Cadet de venir. Ils prennent son nom, mais à ce moment là un Sous Officier s’avance et annonce qu’il manque un chauffeur de camion pour le départ qui doit avoir lieu incessamment, tout les chauffeurs ce reposant car cela fait plus de vingt quatre heures qu’ils sont sur la brèche.

" - Je demande votre pardon… » dit Mortimer, « - J’ai mon permis poids lourd, si je peux vous aider, par Jupiter ! "

C’est de cette façon que Mortimer, part du camp une demi-heure plus tard, après avoir manger, un morceau, et s’être rafraîchît. Il en a pour cinq heures pour rejoindre l’école de Mécanique. Il s’aperçoit que dans les papiers qu’il a reçut, il y a une permission de cinq jours à son nom.

Au bout d’une heure de route, notre homme en réfléchissant, remarque qu’il a oublié de raconter son odyssée……..

………………………………………………………………………………….

Le onze juin 1995 le jour de l’anniversaire de sa gracieuse Majesté, Lors du rassemblement pour la préparation du défilé militaire de l’école de mécanique. Notre Cadet préféré, se voit appelé et reçoit l’ordre d’ouvrir le défilé avec le drapeau de l’école, au grand étonnement de tout les élèves et de lui-même, car Mortimer avait pour sa part,un peut oublier toute cette histoire.

Longtemps plus tard, il apprendra que dans ce genre de course, tout est permis, et que si il avait raconté la façon dont il a fini premier, et bien il n'y aurait pas eut d'annulation de sa place.

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