En route pour une nouvelle vie et une nouvelle galaxie

Après avoir fêté un anniversaire en famille, en Irlande, Lizaveta était rentrée chez elle, régler les derniers détails avant son départ et boucler ses bagages. Elle s’était accordé une dernière longue séance de piano, qui allait certainement lui manquer. Mais, il était tout de même un tout petit peu trop encombrant… Sa balalaïka et son violon, par contre, étaient du voyage. Il n’était pas question qu’elle se retrouvât privée de jouer de la musique ! C’était juste inenvisageable !
Elle avait pris rendez-vous avec son cousin Jörvi à l’aéroport de Dublin, de manière à faire route avec lui. Elle arriva avec un quart d’heure d’avance sur l’heure prévue. Quand elle eut retrouvé son cousin, elle lui fit la bise – ce bien qu’elle l’eut quitté peu de temps auparavant -.

« Bonjour Jörvi. Comment vas-tu ? » lui dit-elle, en irlandais.

Ensuite, elle chercha avec lui où se trouvait l’enregistrement des bagages pour leur vol. Il y avait déjà une file d’attente conséquente… Ils ne seraient donc pas seuls sur leur vol…
Liza était nerveuse quant à la suite des événements : elle n’était pas une grande amie des avions, où son vertige se faisait sentir, mais c’était surtout la façon dont les choses allaient se passer là-bas qui la préoccupait. Et puis, elle était fort intriguée aussi. Comment se faisait-il qu’un militaire et qu’une archéologue – qui plus est dont la communauté scientifique remettait en cause sa théorie selon laquelle un dieu de plusieurs peuples précolombiens était en fait un extraterrestre – pouvaient être convoqués le même jour au même endroit ? Comment pouvait-on avoir une mission à leur confier à tous deux ? Sans doute avaient-ils fait erreur en lui demandant de venir, ce n’était pas possible autrement…

Lizaveta était donc plongée dans ces joyeuses pensées en attendant l’enregistrement des bagages. Enfin, cette étape fut franchie et l’heure de l’embarquement arriva. Puis, celle du décollage. A ce moment-là, tout comme à l’atterrissage, la jeune irlando-russe se crispait toujours : c’était plus fort qu’elle. Des avions, elle en avait pris dans sa vie, y compris depuis la mort de Macha, et ça s’était toujours bien passé malgré ses appréhensions, et pourtant… La jeune femme lança un regard lourd de significations à son cousin. En plus d’avoir le vertige et d’être crispée, là, elle pensait à sa chère disparue. Enfin, l’avion atterrit et, une fois au sol, Elza se détendit quelque peu.

Ils déposèrent leurs bagages dans l’hôtel qu’ils avaient réservé, puis étaient sortis, faire un peu de tourisme. Autant mettre cette journée à profit pour découvrir quelque peu la ville où ils étaient. Surtout qu’ils n’en auraient peut-être pas d’autre occasion de si tôt.
Après une nuit passée à l’hôtel, les deux cousins arrivèrent sur le lieu du rendez-vous, ponctuels. Ils ignoraient encore qu’on les emmenait dans l’espace, objectif final, une autre galaxie en passant par la Chris Liner Station. Pour l’heure, un autre décollage les attendait, en hélicopter cette fois-ci. Liza se révéla d’autant plus tendue que c’était un engin qu’elle n’avait jamais pris. Comme souvent, elle jouait si bien la carte de l’impassibilité que seul Jörvi pouvait se douter de ce qu’il en était réellement.
Enfin, ils arrivèrent au SDT !

Chez les O’Leary, quand il y avait un anniversaire, un mariage ou tout simplement une fête, il était obligatoire pour tous les membres de la famille d’y aller. Même Jörvi qui n’était pas en bon terme avec ses parents avait dû faire le trajet. Il rechignait à l’idée de passer du temps en famille, surtout qu’il avait rompu avec Sam il y a peu. Seule Lizaveta, sa cousine, était au courant de sa bisexualité. Ce n’est pas qu’il en avait honte, mais il avait dû batailler pendant longtemps pour faire ce qu’il voulait de sa vie, alors que ses parents avaient tout planifié, qu’il ne voulait pas se disputer encore plus avec eux. Son père était strict, sa mère avait tendance à tout contrôler et la plupart du temps, il se sentait étouffé. Entre le travail, sa vie sentimentale chaotique et ses parents, il n’avait pas envie de se rajouter une contrariété en plus. Et pour ce faire, il avait loué une chambre dans une petite ferme en dehors de Dublin. Calme et tranquillité, c’était tout ce dont il avait besoin.

Pendant le repas, il avait annoncé à toute la famille qu’il partait pour un projet top secret avec l’armée. Il ne resterait pas longtemps en Irlande, mais leur promettait qu’il donnerait des nouvelles. Même si au fond, il savait qu’il écrirait surtout tous les trois mois à ses parents et plus souvent à cousine Lizaveta. Cette dernière l’interpella et lui demanda où il devait se rendre. Ce fut avec surprise et joie qu’ils découvrirent qu’ils allaient sûrement travailler ensemble. Cette nouvelle l’avait réjoui et à son retour dans sa chambre, se sentait plus léger et plus détendu. Il avait déjà préparé ses affaires, tel le militaire consciencieux qu’il était. Il n’emporta que sa guitare, laissant sa contrebasse et sa cornemuse à un ami musicien. Il en ferait meilleur usage que lui. Il passa la nuit dehors, à contempler les étoiles et à se promener dans la nature. Il connaissait la région comme sa poche et comme il ne trouvait pas le sommeil, autant profiter de ces derniers instants pour graver dans sa tête le souvenir de ces contrées tant aimées.

Le jour j, Jörvi prit un taxi et alla à l’aéroport de Dublin retrouver Liza. Il avait réussi à changer son billet pour partir avec elle. Dans un sens, c’était mieux pour eux deux. Notre diplomate avait sérieusement besoin de compagnie et il savait que sa cousine aurait besoin d’une épaule lors du trajet. Il n’oublia pas le tragique incident qui les avait séparés de Macha et se doutait bien que l’avion n’était pas le grand ami de sa cousine. Cette dernière était en avance et salua chaleureusement son cousin. Il lui afficha un beau sourire chaleureux et sincère, avant de s’enquérir de ses nouvelles. Durant le trajet, Jörvi en profita pour dormir et surtout réfléchir à la suite des opérations. Il savait que des civils participeraient au programme, mais il ne pensait pas à des archéologues et n’avait pas imaginé une seule seconde faire équipe avec sa cousine. Tout ceci était bizarre et il avait hâte d’arriver sur place pour en savoir plus. Pendant le vol, Elsa et Jörvi discutèrent de tout et de rien. Il lui parla de sa récente rupture et surtout des conditions dans lesquelles elle s’était faite, de son travail et des lieux qu’il avait vus. Elle lui parla de ses travaux, des détracteurs, mais aussi des avancées dans son projet. Si notre militaire avait dû avoir une sœur, il aurait tant aimé que ce soit elle.

Une fois l’avion posé, ils s’installèrent à l’hôtel un peu avant de faire du tourisme. C’était l’occasion de découvrir un nouveau lieu, de se changer les idées avant l’inconnu. Jörvi était le plus silencieux. Il était inquiet à l’idée que Lize participe à ce genre de programme. Il voulait tant savoir pourquoi. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Quel était ce programme ? C’était frustrant et énervant à la fois. Le lendemain, les cernes gigantesques qui trônaient fièrement sous les yeux de notre islando-irlandais indiquaient bien à quel point il n’avait pas dormi. Lizaveta le gronda gentiment, car elle savait qu’il avait tendance à négliger sa santé au détriment du travail, puis ils firent route vers le lieu du rendez-vous. A savoir le SDT. Une base bien cachée, qui renfermait de nombreux secrets. Une fois sur place, ils eurent un briefing leur expliquant la situation. Ils allaient participer à un programme, basé sur la cité d’Atlantis, dans une autre galaxie. Avant d’y aller, ils allaient traverser un anneau appelé « Porte des Etoiles », pour se rendre sur la Chris Liner Space Station, afin d’être évalué et de subir une petite période de transition avant Atlantis. Wow… Jörvi se retrouva légèrement déstabilisé. Il faut dire que la nouvelle était énorme.

Il jeta un coup d’œil à sa cousine, qui prenait mieux la nouvelle qui lui. Enfin, c’est ce qu’il se disait. Il faut dire que cela confirmait ses théories et il esquissa un sourire à sa chère Liza. C’était donc vrai. Et pour couronner le tout, ils allaient faire partie de ce programme et être en première ligne. Le diplomate commençait à enregistrer les informations, les caser dans des « boîtes mentales » pour s’en souvenir plus tard. On les emmena par la suite devant l’anneau, qui était beaucoup plus impressionnant qu’il ne l’imaginait. Mais le clou du spectacle fut ce rideau bleu qui apparut. « Attendez, on doit traverser ça ? » Il était sceptique, mais personne ne pouvait lui en vouloir. Il venait juste d’apprendre que la vie existait ailleurs, qu’ils allaient voyager dans une autre galaxie pour aller sur Atlantis. Alors se dire que ce voyage passait par ce liquide étrange… c’était déconcertant.

Il reprit ses esprits, comme le parfait militaire qu’il était et surtout, l’enfant atteint du syndrome de perfection. Il attrapa ses affaires, fit signe à sa cousine de le suivre et passa en premier la Porte. De l’autre côté, il aperçut immédiatement qu’ils avaient changé de lieu. Si dans son esprit, c’était le trouble, il ne laissa pas passer la moindre émotion sur son visage. Il attendit que Liza arrive et chercha du regard celui qui devait les accueillir. C’était incroyable. Il venait d’arriver sur une station à mi-chemin entre la Terre et Atlantis. En quelques secondes à peine. Ils allaient travailler avec des scientifiques et des miliaires et surtout découvrir de nouveaux peuples et de nouvelles cultures. Il comprenait mieux pourquoi ils avaient besoin d’un diplomate et d’une archéologue. Jörvi n’avait qu’une hâte, c’était de se mettre au travail. Mais il laissa son futur superviseur sur la CLSS le soin de lui parler du protocole à suivre.

Au matin du jour J, Liza avait bien repéré les cernes sous les yeux de son cousin et n’avait pas manqué d’en conclure, fort justement, qu’il avait fait une nuit blanche. Ce qui ne lui plaisait guère. Elle le gronda donc effectivement. Il fallait qu’il prît davantage soin de lui-même !

Une fois au SDT, la jeune irlando-russe écouta attentivement les explications qui leur étaient données et qui l’intéressaient au plus haut point.

*Notre mission se déroulera donc dans… une autre galaxie ?!* Lizaveta dut se répéter cette information en elle-même, tant elle était interloquée. Comme si ça pouvait lui donner plus de corps et de réalité…

Accepter cette affectation aurait encore plus d’implications qu’elle n’aurait pu l’imaginer auparavant. En apprenant cela, elle fut encore plus heureuse que son cousin allât travailler au même endroit qu’elle. Autrement, il lui aurait certainement et indéniablement beaucoup manqué. Ils allaient se retrouver tellement loin de leur bonne vieille planète Terre…
En bonne passionnée par les étoiles, l’idée de découvrir une nouvelle galaxie, qu’elle ne connaissait point, la fascinait. Bien sûr, elle savait que l’univers en comptait plusieurs. De là à imaginer qu’il était possible de les explorer… Et qu’elle en aurait l’opportunité… Cela, elle n’aurait pu le concevoir, même dans ses rêves les plus fous. Par contre, être évaluée… Vu son niveau actuel de confiance en elle. C’eût été un euphémisme de dire que cela ne la rassurait pas vraiment. Elle ferait néanmoins de son mieux, vu qu’il n’était pas question qu’il en fût autrement.
Observant son cousin, elle put constater qu’il avait un peu de mal à digérer les informations qu’on leur avait données. Et ce n’était guère surprenant.

On leur dévoila bientôt une sorte d’anneau : la porte des étoiles. Lizaveta eut le temps de jeter un œil à l’objet ainsi que les motifs qui y étaient gravés. Ils lui rappelaient quelque chose de connu… Mais, l’heure de se pencher sur la question n’était pas venue, car il serait bientôt temps de traverser la porte.
Ils purent d’ailleurs voir le vortex et l’horizon des événements devant eux. La jeune femme n’était pas précisément rassurée, mais elle le cachait fort bien. Une seule personne la connaissait assez bien pour avoir une possibilité de le percevoir : son cousin Jörvi, présent avec elle.
A la suite de son cousin, elle se saisit de ses affaires et se dirigea vers l’anneau.

*Alea jacta est… Les dés sont jetés…* pensa-t-elle en elle-même, prenant une profonde respiration dans un moment où cela n’était perceptible de personne. Puis, elle franchit la porte des étoiles, comme si de rien n’était… Ou alors… comme si c’était une simple porte, normale, reliant deux pièces entre elles… Et ce qui plus était, deux pièces connues et où on savait ce que l’on allait trouver.

C’était là un masque, une assurance purement factice qui ne lui servait qu’à lui permettre de rester sur sa réserve.

Une fois arrivée sur la Chris Liner Space Station, Lilya (oui, c’était là encore l’un de ses surnoms) observa les lieux où elle était arrivée, ce qui l’entourait. Mais, avant de détailler plus attentivement l’espace alentour, elle chercha Jörvi du regard.

À peine partis que d'autres arrivaient. Voilà ce que pensait Ilias ce jour-là alors qu'il se tenait devant la porte des étoiles de la Terre pour accueillir le nouveau groupe de recrues pour Atlantis. Cela le sortait agréablement de sa routine habituelle. Il regardait sa tablette pour consulter à nouveaux les deux dossiers. Ces deux-là étaient un peu particulier car ils appartenaient à la même famille, ce qui était peu courant dans le programme. Le technicien de la salle de contrôle annonça :

« Activation de la porte ! »

Et Ilias se mit à observer le ballet si particulier de la porte qui le fascinait tant qui se termina par l'habituel rideau bleu. Puis il se mit à attendre les deux personnes qui devaient traverser, sachant que cela prenait toujours quelques minutes, le temps qu'ils se décident à franchir cette étrange objet qui allait changer leur perception des choses et leur vie de manière radicale, ce qu'ils ne tardèrent pas à faire. Il les regarda s'approcher et se présenter.

« Bonjour et bienvenue sur la Chris Liner Space Station, ou CLSS pour les habitués, à mi-chemin entre la Terre et Atlantis, dans la galaxie de Pégase. Je suis Ilias Gouliakos, responsable scientifique et chargé de vous superviser pendant votre séjour sur place. Vous allez passer les 40 heures sur cette station, pour des raisons sanitaires. Ce protocole est valable dans les deux sens et à chaque transit que vous effectuerez par cette station. Mais avant toute chose, vous allez être soumis à une petite évaluation. Des questions ? »

Jörvi s’assura que sa petite cousine avait bien traversé la porte et se dirigea vers le superviseur des lieux. Vue son accent et son nom, ce dernier était sans aucun doute grec. Il leur présenta la base et leur expliqua la suite des opérations. Le diplomate ne connaissait pas beaucoup de mots en grec, mais pu au moins bredouiller un : « σας ευχαριστώ », afin de remercier le jeune homme de prendre le temps de les accueillir.

Apparemment, ils allaient rester ici pendant quarante heures. Pour des raisons sanitaires. Jörvi était habitué à ce genre de protocole et cela ne le surprenait guère. Il pensa à Liza et se dit que ça ferait une drôle d’expérience à raconter à la famille. Du moins, le jour où ils en auraient l’autorisation. S’ils resteraient coincés ici pendant presque deux jours, ils n’allaient pas se tourner les pouces pour autant. Le militaire s’attendait à des tests médicaux en entendant le mot « évaluation ». Histoire de vérifier s’ils seraient aptes à aller sur le terrain. Il trouvait ça curieux de ne pas les avoir fait passer sur Terre, mais bon, il était nouveau et préféra rester muet pour l’heure.

Ce qui le fit rêver, était de savoir qu’ils étaient dans l’espace. S’il avait du mal à ressentir des émotions, ou à les exprimer, il ne pouvait pas s’empêcher de s’émerveiller devant cette information. Il n’eut pas vraiment le temps de partager son ressenti, qu’Ilias leur demanda s’ils avaient des questions. Après quelques secondes de réflexions, il prit les devants :

« En fait j’en ai quelques-unes. Quelle sera la teneur de ces tests ? Ce sont des tests médicaux ? Devons-nous laisser nos affaires ici ? Ou avons-nous le temps de passer par nos quartiers ? Vous dites que nous sommes à mi-chemin entre la Terre et Atlantis, je suppose que la technologie utilisée n’est pas terrienne. Quelle est la civilisation à l’origine de cette « Porte » ? »

Il s’arrêta, car il ne voulait pas non plus assaillir Ilias de questions. Et puis Elza avait peut-être aussi envie d’en poser. Après tout, cela la touchait de plus près que lui. Toutes ces années à subir les moqueries de ses confrères, alors qu’elle avait raison. Jörvi n’avait jamais douté du travail acharné de sa cousine, même s’il était plus sceptique sur les résultats. Il se dit qu’au final, une fois posé dans les quartiers, il lui devrait quelques excuses.

Bien vite, Lizaveta situa où se trouvait son cousin. Ensuite, elle écouta ce que l’homme qui les accueillait avait à leur dire. Une évaluation ? On ne pouvait pas dire que l’idée l’enchantait, même si elle était à même d’en comprendre l’utilité. Et surtout, elle doutait d’être à la hauteur. Quelque part quand même, elle espérait que tout se passerait bien, et pour tous deux ! Ces pensées n’étaient néanmoins absolument pas perceptibles, ni sur son visage ni dans son attitude. A son tour, elle s’avança pour saluer Ilias.

Des questions ? Oui, elle en avait. Mais, allait-elle se décider à les poser ? L’on pouvait en douter connaissant son caractère… D’ailleurs, son cousin en avait posé certaines... Elle écouta donc attentivement les réponses, qui l’intéressaient toutes au plus haut point. Ce qui était certain, à ses yeux, c’est que le peuple qui avait créé la porte était très évolué technologiquement parlant, bien plus qu’eux-même ne l’étaient. Après tout, ils avaient été capables de trouver le moyen de voyager dans l’espace et y compris dans d’autres galaxies…
Peut-être le fait que son cousin eût pris les devant lui donna-t-il l’entrain nécessaire. Toujours est-il qu’à son tour, Liza posa une question qui lui trottait en tête depuis qu’on leur avait donné le nom de leur destination.

« Atlantis, ce nom aurait-il un lien avec le mythe de l’Atlantide ? »

Est-ce que d’une manière ou d’une autre, fût-ce dans une autre galaxie, le peuple atlante avait-il existé ? Ce mythe avait-il des fondements encore plus profonds ? En tant qu’archéologue et que passionnée de mythologie, cela ne pouvait que susciter sa curiosité. C'étaient tout de même deux noms qui se ressemblaient un peu trop pour être un pur hasard, non?

Ilias sourit. Toutes les nouvelles recrues avaient toujours mille et une questions à leur arrivée sur la CLSS. Mais quoi de plus normal après avoir découvert l'existence du programme et de la Porte.

« Vous pouvez laissez vos affaires ici. Des membres du personnel les emmèneront dans vos quartiers dès que nous quitterons cette salle. Quand aux tests, vous verrez le moment venu. Et effectivement, cette technologie n'est pas terrienne. Elle a été créée par une race que nous appelons les Anciens. La Cité d'Atlantis est également de leur fait. Et oui, il y a un lien avec le mythe. »

Il leva la main pour interrompre toutes les questions qui n'allaient pas manquer de fuser suite à ses propos.

« Mais vous allez avoir amplement le temps de vous documenter sur le sujet au cours de votre séjour ici. Croyez-moi, cela va vous tenir occuper. Maintenant, si vous voulez bien me suivre, nous allons passer aux évaluations. »

Il sortit de la salle de transit en direction de la salle d'évaluation.

[HRP: La suite ici : https://sgz-a-rpg.forumactif.org/t372-chateau-de-sable#4932]

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